Corse automne 2002 – mare a mare Nord
2oo2, année transition où nous décidons de passer des vacances en randonnée !
1ère expédition, et pas des moindres, le Mare a Mare Nord en Corse. Quelques photos « souvenirs ».
Du 12 au 27 octobre.
La famille en 2002… dans le petit aéroport de Prunete.
Il fallait tout de même bien profiter, un peu, de notre premier contact avec la mer. L’eau est froide (il a plu les jours précédents) et très encombrée d’herbes (une sorte d’herbe marine). Prunete se trouve au sud de Moriani qui est au sud de Bastia!
C’est loin… 2002 !
Bientôt le départ, vite encore une photo de dernière minute. Chargés à bloc (au figuré comme au propre!), nous nous réjouissons d’entreprendre notre périple avec, peut-être, une légère appréhension!
1ère étape: Pied’Alesani ˆ Pianellu
Belle luxuriance…
Euh, poussez-vous, on aimerait passer! Nos premiers cochons, alors qu’on commençait presque à se demander si la Corse en élevait encore!!! à remarquer les bogues de châtaignes au sol (ça va Zénia ?).
Comme quoi ce n’était pas si loin! Pas trop dur NORA ? En tous cas, bravo, tu es une vraie pro de la marche…
Dame, il faut s’habituer aux sacs. Notre rythme de montée est nettement plus lent et je crois bien que nous allons beaucoup transpirer!!!
Pic-nic au col. Les chasseurs nous ont souhaité un bon appétit, nous trouvons un promontoire pour déguster les merveilleux sandwiches du B & B de Prunete.
Encore un autre paysage, et ce n’est que la première journée! Ici du maquis bas, qui nous chatouille les mollets (ce ne sera pas toujours le cas par la suite).
On arrive à Pianellu et on aperçoit, au loin, la mer !
2ème étape : Pianellu – Sermanu
Après une nuit de rêve, vite une photo de famille. MERCI encore, votre accueil est magnifique.
Au-revoir la mer, la prochaine fois ce sera sur la côte Ouest !!!
Que de choses à observer !
Vue sur Sermanu deuis le gîte d’étape. Non, le raccourci n’est plus praticable (un voisin a posé de clôtures), c’était dur dur… Mais admirez la vue sur les montagnes derrière Corte! Et le brouillard ?
Étape 3 – Sermanu – Corte
Une carcasse qui date déjà et qui a dû subir les assauts conjugués de la rouille et du feu !
Encore quelques kilomètres avant Castellare, belle vue mais également désolation de l’après feu !
Pas vraiment jojo. Il semble, à ce que les gens nous ont dit, qu’il n’y a pas eu d’incendies cet été (les pluies plus fréquentes que d’habitude pendant l’été!). Tant mieux.
Une pause méritée (après une longue montée, au soleil). Et le sofa nous tendait les « bras », alors… St-Martin est accueillant partout dans le monde !!!
En direction de la Bocca di Civenti. Santa Lucia, nous te reverrons depuis le Tavignanu!
Toni dans toute sa majesté.
Bas de pantalons aux chevilles, le look c’est important quoi (et enlever ses souliers c’est fatiguant…)!
Vue sur Corte !
Corte.Des allures de chef-lieu, c’est sûr. On se réjouit d’arriver, quelle chaleur!!!
Un peu de lessive au passage.
Étape 4 : Corte – A Sega (refuge)
Cette fois l’ascension commence. Le bruit de la ville se fait lointain. Le jour s’installe. La météo semble changeante, comme nous l’a confirmé un promeneur…
Nous nous élevons toujours et les couleurs changent encore…
Une pause réussie tient souvent à la qualité d’accueil du caillou. Ici le fauteuil à une place (mais pouvant être utilisé par deux) est très prisé. Un bonbon-boîte pour la force ?
Le pin laricio s’installe, c’était écrit dans notre topo-guide!!! Magnifique et très agréable au pied.
Vous le voyez, l’Indiana Jones? Il faut marcher lentement, bien se tenir, ne pas trop tanguer… On ne peut pas s’empêcher de penser à une copine de St-Martin…
Quelques gouttes, les ponchos et un peu de panique. Puis le dîner tranquille sous une dalle… Quant à moi, j’ai le dos au mouillon. Ça ne durera pas, heureusement.
Un superbe refuge subventionné par l’Europe. Mais qui a réfléchi aux périodes de froid et au fait qu’un volume pareil n’est pas chauffable ? pas les architectes, sûr ! Et non, pas de couvertures en dépôt, suite à des vols, tout a été mis sous clé. Nous aurons bien froid cette nuit !
Étape 5 : A Sega – Calacuccia
Nous montons au col d’Arinella. La nuit fut courte, le vent froid nous maintient vifs et alertes !
Magnifique vue sur Calacuccia, Albertace et Casamaccioli…
Quel vent! On n’arrive plus à avancer… mais c’est rigolo…
Chez Mama Jojo. Un accueil magnifique, chaleureux et tout et tout. Merci encore… Nous avons nettement assez mangé et c’était succulent. Ici au dessert (je devrais écrire aux desserts).
Magnifique…
Coucou !
Étape 6 : Calacuccia – Col de Verghju
À chaque fois l’étonnement: c’est fou ce qu’on avance vite, somme toute, à pied !!!
Zénia, feras-tu un jour, avec ta famille, le GR20 ? Qui sait ?
ATTENTION: c’est interdit aux SURFS, aux CHIENS, aux PIETONS, aux LUGES… Pas aux vaches il faut croire !!!
Étape 7 : Verghju – Marignana
Une indication sur Spelunca – Ota. T’en souviens-tu Charlotte ?
Étape 8 : Marignana – E Case (Revinda)
Météo clémente en général avec des variantes… Il a fallu mettre les ponchos, les guêtres, les pantalons K-Way…
Un tunnel végétal. À noter un chemin pas toujours très bien entretenu, avec une prédominance maquis et ronces! Est-ce parce que nous avons rejoint le sentier « Mare et Monti » ?
Non, nous ne rêvons pas, c’est bien la mer, là-bas, tout prêt finalement. Golfe de Topiti ou de Chiuni. Aurions-nous déjà parcouru tant de kilomètres ?
Et nous voilà arrivés, plus tôt que prévu d’ailleurs! E Case nous accueille, Mme Charrol est plus que magnifique, ce sera notre dernière étape de marche avant… la mer!
Étape 9 : E Case – Cargese
Nous approchons. Trépidants voire impatients, et c’est peu dire. Le « Mare a Mare Nord » c’est ça aussi… Avec les jumelles, histoire de voir combien de baigneurs il y a… Nous ne serons pas dérangés, c’est sûr !
La mer. La fin pour nous. Un superbe souvenir.
Ajaccio nous a réservé une surprise pour le retour en avion, overbooking oblige. Air France a joué le jeu et nous a remené à Lyon puis directement aux Grands Prés en bus ! :-)
Laisser un commentaire