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Les Grands Prés
Emplacement isolé en face de la réserve des Mosses (La Rogivue) est situé en bout d’une impasse et abrite une ancienne petite ferme rénovée au milieu des années 70. En 1991, nous y emménageons et petit à petit avons fait évoluer le jardin potager et la surface herbagée devant la maison (qui n’a jamais été un gazon et était relativement pauvre en biodiversité). Une voisine et amie était et est encore notre mentor et exemple à suivre, Christine Simac. lejardindufroumi.ch/

La haie qui jouxte la partie sud-ouest et a notablement gagné en surface sur le champ d’à côté (ronces, framboises sauvages, orties, vieux troncs laissés sur place, parties buissons en augmentation). La variété des buissons et arbres a beaucoup évolué également au fil du temps. À la suite de Lothar, nous avons élagué et utilisé certains fûts tombés (sapin, frênes et noisetiers).

Le jardin potager près de la maison, au sud-ouest, a subi plusieurs mues. D’une conception très classique sans mauvaise herbe (surtout sur les dalles et autres cailloux dans les bords), il est passé en mode « Charte des jardins ». Un stade plus « professionnel bio » a suivi, avec, notamment, des caissons en bois pour délimiter les carreaux. La surface cultivée a été notablement augmentée (4 carreaux de plus). Aujourd’hui, dernière transformation en « culture sur buttes de compost », sur la base du « Jardin des possibles » de Vuisternens-devant-Romont. –> jardiniersdupossible.ch/le-jardin-des-possibles (nous n’en sommes qu’aux débuts).

Devant la maison (au Sud-Est), en 1991, un champ que nous avions à coeur de tondre. C’était le terrain de jeux des enfants et autres endroits pour les Bénichons en automne. Les exceptions à la tonte concernaient les quelques marguerites du printemps et les jonquilles ou autres tulipes au pied d’un grand mélèze. Plus les enfants grandissaient, plus nous avons laissé de grandes parts de non fauchés. 

En 2012, grands changements avec la mise en place d’un étang naturel (sans bâches) sur le modèle de celui de nos amis Simac. La biodiversité bondit avec l’arrivée des libellules et massettes à feuilles larges, batraciens et souchets, couleuvre à collier et prêles, etc… L’eau étant assez chargée (bassin versant au Nord-Ouest avec des champs purinés), la végétation est rapidement très dense. Le milieu de l’étang à 2m permet toutefois une vie aquatique plus aisée et amène les hirondelles à l’abreuvoir facile d’accès. Entre l’étang et la maison, nous avons créé une bande florale appelée « ourlet ».

Au Nord-Est de la maison, le verger. Des tout vieux arbres des débuts, 4 sont encore debout, dans une forme que l’on pourrait qualifier de relative mais propice aux insectes, y compris les frelons. De nouveaux arbres hautes tiges ont également été plantés. Comme deux baissières (swale) ont été créées pour filtrer l’eau du bassin versant, nous en avons profité également pour créer une grande haie d’arbustes indigènes. Des déchets de bois et massettes de l’étang (coupée en fin d’automne) jonchent le sol, par endroits, refuges de petites et grandes bêtes (à en juger par certaines anfractuosités).

Bonus en format hôtel à insectes.

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