Premiers travaux dans le verger – en 2015, on se professionnalise !
L’influence d’Ivo est tangible, le jardin et le verger sont en évolution. Ci-dessous, quelques exemples et explications en légendes.
- Chaque fruitier a subi le même traitement :
- une couronne est dégagée de l’herbe (très concurrentielle pour l’arbre)
- des copeaux de bois (pas de résineux) préalablement compostés une année – éviter que l’azote ne soit sollicité pour la décomposition
- des racines de consoude ont été plantées (effet de couverture pour éviter le retour de l’herbe, effet engrais)
- de la sauge (prendra-t-elle ?) pour le côté répulsif (on pourrait encore ajouter l’euphorbe censée faire fuir les rongeurs)
- deux ou trois petits fruits (raisinets, cassis, josta, …) –
- La haie sous le « swale » du haut a été densifiée (nous avons enlevé les plants de la précédente haie le long du verger).
- Du vieux foin est utilisé pour couvrir ces nouveaux plants et éviter la trop forte concurrence avec les herbes.
- À l’arrière, un plastic placé depuis fin juillet 2014 qui « tue » l’herbe et nous permettra peut-être de profiter, à terme, d’une prairie fleurie au top.
- Le tas de copeaux (acheté à un paysan du coin) pour les nouveaux aménagements des sentiers dans le potager, notamment.
- La partie du verger, à droite, débarrassée de sa haie (qui ne servait à rien). Un vieux pommier vit encore ses dernières années alors que le petit nouveau tente de faire sa place. Pas évident mais jouable probablement encore un moment.
- sur la gauche, une autre zone plastifiée depuis bientôt une année et qui va jusqu’au bas du verger; elle deviendra également, on l’espère, une prairie fleurie.
- Autres travaux, l’aménagement d’un petit chemin sur une zone souvent très « gadoue »… Le carton est censé freiner le développement des herbes. Le bois pourrira lentement, hôte de bien des espèces on peut le penser.
- Le swale du haut déversant assez directement l’eau récoltée par le drainage des champs de dessus, le swale du bas a été creusé à nouveau (j’y a ajouté encore des petites branches, hôtes pour les larves de libellule en mal de métamorphose). Les libellules déprimées semblent apprécier particulièrement les nouveaux plans.
- Le gros tas de branchage (qui fait très cheni – je vous l’accorde) est là pour les batraciens et autres éventuelles couleuvres à collier.
- Le swale du haut est retravaillé afin qu’il devienne plus fluide et retienne moins d’eau (cette dernière passant ensuite dans les innombrables trous de souris et autres rongeurs et inondant le verger).
- Au préalable, c’était à la mi-mars, nous avons fait un très important travail de taille des arbres. Avec certaines tailles en format « sévère ».
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